Le château était situé sur le rocher des Irretges ( la Roche Ronde ) à 1000 m. d'altitude. Un texte de l'an 779 mentionne que la forteresse surveillait le pays alors envahi par les Sarrasins, et que ceux-ci n'avaient pas réussi à la faire capituler.

Sous la guerre des Albigeois, le château servit de refuge aux hérétiques ( les irretges ), la conséquence en a été sa disparition. Les seigneurs Raymond-Sanche et Pierre-Raymond de Rabat ont alors dû "consentir" à sa démolition en 1247 étant fortement impliqués dans l'hérésie cathare.

Véritable nid d'aigle, sa position le garantissait de tout assaut du côté de la vallée de Rabat tant le roc y est escarpé.

Pour y parvenir, on peut passer par 1e versant de Saurat qui est moins abrupt, mais depuis Rabat en passant au nord de Contrac, le chemin et la signalisation a été aménagé permettant un accès facilité et c'est l'occasion de traverser les champs abandonnés à la nature derrière le village dont on peut encore apercevoir les parcelles délimitées par des empierrements.

L'occasion, de plus, de passer par la grotte des "incantados".

LE CHÂTEAU DE MIRAMONT
Louis Gaussen, dans Département de l'Ariège, histoire, sites et légendes publié en 1905 décrit les ruines de Miramont:

" A quelques mètres des mines de Calamès, si on continue d'avancer sur la crête de la colline qui sépare la vallée de Saurat de celle de Rabat, on rencontre un pic d'un abord aisé, du coté septentrional, mais inaccessible du coté du midi; il est désigné dans la langue du pays sous le nom de Roque des Irreges, rocher des sauvages. (...)

D'après les fondements encore marqués par des pierres taillées avec soin, il y avait cinq parties dans cette étrange habitation. D'abord une tour ronde, puis un appartement rectangulaire; auprès, une seconde tour, ronde comme la première et jetée à l'extrémité du roc, à deux pas de l'abîme; venait ensuite une autre pièce oblongue; enfin, on voyait au bout opposé une troisième tour semblable aux deux autres.

Nous ne savons rien sur ce château; le nom même est un sujet de discussion. "

Près d'un siècle plus tard, la description de Louis Gaussen, il est bien difficile de pouvoir retrouver une topographie identique présentée par Florence Guillot dans ses Monographies villageoises en Sabarthes.
Un des murs de soutènement situé sur le plan, sur le coté gauche.
Au centre du plan, l'entrée du château.
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